L’ENTRAÎNEMENT CROISÉ, UN GAGE DE RÉUSSITE ?

L’ENTRAÎNEMENT CROISÉ, UN GAGE DE RÉUSSITE ?

Le succès des sports d'endurance réside dans un assemblage de facteurs assez imposant. Parmi ceux-ci, la capacité d'éviter les blessures, de garder sa motivation, de maximiser ses capacités cardio-vasculaires et musculaires ainsi que d'habituer le corps à des efforts de longue durée et des mouvements répétés.

Certains de ces enjeux sont évidemment intrinsèquement liés à la pratique d'un sport spécifique. Pour habituer son corps aux mouvements répétitifs de la natation, par exemple, il est nécessaire de faire ce mouvement pendant de longues heures. Bien que certains mouvements peuvent être simulés au gym, rien ne les remplace réellement. Cela peut amener son lot de problème. Le mouvement répétitif en excès peut mener vers le développement de blessures, surtout si les périodes entre les séances ne permettent pas au corps de récupérer complètement. En plus des blessures, la pratique répétitive d'un même sport est souvent synonyme avec découragement et démoralisation. L'être humain étant ce qu'il est, le manque de diversité dans la routine du quotidien occasionne souvent une baisse de motivation marquée. Dans le sport comme dans la vie.

L'entraînement croisé, concept selon lequel l'entraînement pour un sport spécifique peut passer par plusieurs sports, devient ici très intéressant. Comme nous l'avons mentionné plus tôt, dans les facteurs importants du sport d'endurance, on retrouve l'endurance cardio-vasculaire et musculaire. Ces facteurs peuvent très facilement se développer à travers de nombreux sports. Un coureur peut, par exemple, utiliser ses entraînements de récupération sur le vélo, ou dans la piscine, allant chercher tous les bénéfices cardio-vasculaires et musculaires, sans aucun choc répétitif pouvant mener à des blessures.

Il est parfois même mieux de travailler certaines zones dans un sport qui n'est pas le sport principal. L'exemple du nageur expert qui a de la difficulté à monter ses pulsations dans la piscine sans se pousser au bout de ses capacités en est un bon. Pour travailler, par exemple, la zone 3 (70% à 80% de FCM), un bon nageur aura besoin de pousser un effort de 8 à 9 sur 10 vu la nature plus musculaire du sport. Pour atteindre la même zone, ce même nageur n'aura qu'à offrir un effort de 6 à 7 sur 10 en pratiquant la course à pied. Au niveau de l'énergie globale dépensée, il s'agit d'un gain considérable.

Ce principe est le même lorsque l'on parle de l'entraînement musculaire. Une séance d'entraînement en force au gym peut avoir un effet beaucoup plus bénéfique sur le corps et la performance d'un sport spécifique qu'un entraînement dans cedit sport. Le gain, par exemple, en force et en stabilité des quadriceps lors de «squats» peut avoir des effets extrêmement positifs sur la performance d'un cycliste, de par sa puissance de base, mais également par la prévention des blessures qu'il occasionne. Les entraînements en résistance permettent, entre autres, de venir contrer le débalancement musculaire pouvant être créé lors de l’entraînement en répétition.

Finalement, varier son activité sportive est le remède ultime à la monotonie du quotidien. Aller faire du ski de fond au lieu de courir sur le tapis, l’hiver, en est un très bon exemple. Plus largement, il est difficile de pratiquer un seul et unique sport et rester tout aussi motivé tout au long de l’année. Il existe tellement de sports, tellement d’activités, qu’il est presque impossible de ne pas en avoir plusieurs à notre goût. Il suffit de ne pas avoir peur d’essayer quelque chose de nouveau, et de sortir de sa zone de confort.

Qu’importe le sport que vous pratiquez, Upika Endurance saura vous y accompagner. Pour les entraînements de repos, comme pour ceux d’intensité, il est capital de toujours maximiser sa nutrition, et ce, peu importe ce que vous faites.

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